According to Kockel, in 1873/4 nine pre-roman burials were found to the west of the pottery HGE29/30.
7 simple terracotta urns with Ash residues were found, of which two had been protected with three bricks.
One brick carried the stamp L. EUMACHI.
Nearby, at the same level, several bronze coins were found of which 4 could be identified, one of Agrippa, one of Tiberius and two of Vespasian.
There were two stones in herm form of the type particular to Pompeii.
Also found were two coins with Oscan lettering, preceding the Social War, never previously found in Pompeii.
Opinions differ over the age of the graves, and whether they are Samnite, Roman or both.
See Sogliano in Giornale degli Scavi di Pompei N. S. 3, 1874,
5 Anm 1:7
See Mau and Von
Duhn in Bullettino dell’Instituto di
Corrispondenza Archeologica (DAIR), 46, 1874, p. 158-160.
See Kockel V., 1983. Die Grabbauten vor dem Herkulaner Tor in Pompeji. Mainz: von Zabern. (p. 161).
According to Mau, several of the graves were explored.
In them were found rough stone coffins, made of slabs and fragments of limestone.
They contained remains of skeletons together with small painted vases.
The vases were the sort manufactured in Campania during the third and second centuries BC.
Two coins were found, in separate graves, with Oscan legends.
See Mau, A., 1907, translated by Kelsey, F. W., Pompeii: Its Life and Art. New York: Macmillan. (p. 407).
In June 2016 the discovery and excavation of the stone lined chest tomb of a Samnite man was announced.
This tomb is referred to here as HGE32A.
HGE32 Pompeii. May 2006. Derelict site of area of HGE31 and HGE32.
According to Garcia y Garcia, unfortunately also hit by a bomb in September 1943, and lost were the Samnite tombs excavated in 1873 and recorded by Fiorelli.
See Garcia y
Garcia, L., 2006. Danni di guerra a Pompei. Rome: L’Erma di Bretschneider. (p.163)
A Samnite tomb from the end of the fifth century has been discovered. Exploring the area of the workshops, after the female tomb discovered nine months ago, archaeologists have found a new burial, a chest tomb, intact. It belonged to an adult man, one of the first Samnites to arrive in Pompeii, buried with six black-painted vases, all in excellent condition, linked to the ritual of banqueting and wine.
Antonio Ferrara,
24th June 2016.
Scoperti una
tomba sannitica di fine V secolo. Esplorando l'area delle botteghe, dopo la tomba femminile scoperta 9 mesi
fa, gli archeologi hanno
rinvenuto una nuova sepoltura, a cassa, integra. Apparteneva a un uomo adulto,
uno dei primi sanniti arrivati a Pompei, sepolto con sei vasi a vernice nera,
tutti in ottimo stato di conservazione, legati al rito del banchetto e al vino.
Antonio Ferrara,
24 Giugno 2016.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. The chest tomb of the late
fifth century BC.
La tomba a
cassa di fine V secolo avanti Cristo.
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. The chest tomb and, on the
right, the nineteenth-century wall that fell after the bombings of 1943.
La tomba a
cassa e, a destra, il muro ottocentesco abbattutosi dopo i bombardamenti del
1943.
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. The skeleton of the ancient Samnite: at the sides are two vernice nera vases.
Lo scheletro
dell'antico sannita: ai lati due vasi a vernice nera.
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. Black vernice nera jug during excavation.
Brocca a
vernice nera durante lo scavo
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. There is an oenochoe lying against the right arm, a lekythos in a vertical position near the left arm
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. The distribution is as follows:
there is an oenochoe lying against the right arm, a lekythos in a vertical position near the left arm, then three vases next to the left leg: a cup on a high foot, a kylix, and a skyphos, while near the right leg, there was a jug.
La répartition
est la suivante :
on retrouve
une oenochoe en position allongée contre le bras droit, un lécythe en position
verticale à proximité du bras gauche, puis trois vases à côté de la jambe
gauche : une coupe sur haut pied, une kylix, et un skyphos,
tandis qu’à proximité de la jambe droite, se trouvait une cruche.
See Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion et transformations d’une zone suburbaine: Campagne 2016 CEFR 1676 and below.
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
HGE32A Pompeii. June 2016. Tomb of a Samnite Man. The black painted jug next to the right foot of the deceased Samnite
La brocca a
vernice nera accanto al piede destro del defunto sannita
Photograph ©
Parco Archeologico di Pompei.
Sandra Zanella, Laetitia Cavassa, Nicolas Laubry, Nicolas Monteix, Guilhem Chapelin, Arnaud Coutelas, Audrey Delvigne Ryrko, Mélanie Errera, Léa Gerardin, Bastien Lemaire, Raphael Macario, Florien Ortis, Vincenzo Pellegrino et Géraldine Sachau-Carcel
Publication en
libre accès. © École française de Rome., CEFR 1676
; DOI : https://doi.org/10.4000/cefr.1676
38 Lors de la
campagne 2015, deux sépultures avaient été mises au jour (Note 10). Une troisième
avait été aperçue à l’extrémité occidentale du secteur et n’a été fouillée
qu’en 2016.
39 Comme les
deux précédentes, il s’agit d’une sépulture constituée de dalles monolithes en
calcaire du Sarno posées sur champ, délimitant un espace dans lequel est
installé le défunt (fig. 27). Les niveaux en place qui nous sont parvenus
permettent d’avancer l’hypothèse que la sépulture a été installée dans le
substrat, très probablement avec le creusement d’une fosse dont les limites
sont représentées par les blocs formant la sépulture.
Note 10. Zanella et al. 2016, § 39-48.
Fig.
27 – Sépulture N32A.
Vue du sud.
Cliché :
B. Lemaire-EFR.
En dehors des
quelques éléments ayant pu appartenir à une couverture de la tombe, mais
remaniés à l’époque moderne/contemporaine, aucune trace du système de fermeture
n’a pu être mise en évidence. Cependant, sur les petits côtés de la sépulture,
deux encoches traversantes ont pu être observées et pourraient témoigner d’un
système de couverture (fig. 28).
Fig.
28 – Paroi nord de la sépulture avec détail d’une encoche.
Vue du sud.
Cliché :
B. Lemaire-EFR.
40 Le fond de
la sépulture est constitué du substrat creusé par l’installation de la tombe, recouvert
d’une fine pellicule blanche. C’est sur ce sol préparé que le défunt a été
déposé accompagné de six vases (fig. 29).
Fig.
29 – Vue zénithale de la sépulture, du défunt et des offrandes.
Cliché :
B. Lemaire.
La répartition
est la suivante : on retrouve une oenochoe en position allongée contre le
bras droit, un lécythe en position verticale à proximité du bras gauche, puis
trois vases à côté de la jambe gauche : une coupe sur haut pied, une
kylix, et un skyphos, tandis qu’à proximité de la
jambe droite, se trouvait une cruche. Les datations apportées par un premier
examen du mobilier céramique permettent d’avancer l’hypothèse que la sépulture
daterait du milieu du IVe siècle av. n. è. (fig. 30).
Fig.
30 – Mobilier funéraire de la sépulture.
Cliché :
C. Durand (AMU-CNRS-CCJ).
41 Il s’agit
d’une sépulture primaire et individuelle. L’individu est un sujet adulte,
probablement de sexe masculin, âgé de plus de 20 ans. Il est déposé sur le
dos, la tête au nord-ouest et les pieds au sud-est. Au vu des différents
mouvements observés tels que la mise à plat des éléments de côtes conservés, la
mise à plat des coxaux et l’effondrement des pieds, la décomposition s’est
opérée en espace vide.
42 L’inhumation,
son niveau de dépose, ainsi que les offrandes associées sont recouverts d’un
niveau d’infiltrations. Il s’agit d’un niveau de limon argileux compact et
hétérogène, de couleur brun clair à jaunâtre (proche du substrat dans lequel
s’installe la sépulture). La couche est présente sur l’ensemble de la sépulture.
Des inclusions de petits charbons, de traces blanchâtres et de rares fragments
de céramiques y ont été observées. Sur ce niveau repose la couverture
recouverte à son tour par un remblai moderne voire contemporain.
43 Comme lors
de la précédente campagne, les éléments stratigraphiques attestent que les
tombes semblent avoir été dégagées à l’époque moderne ou contemporaine. Un
nouvel élément vient renforcer ce fait. Les restes de fixations en ciment
moderne d’une plaque, comme on en trouve à l’entrée des boutiques du portique,
ont pu être mis en évidence. Il semble donc que ces tombes aient été visibles à
un moment donné et portaient un numéro comme tous les autres monuments de
Pompéi (Note 11).
Note 11. Fiorelli 1875, p. 416
44 Enfin, à
l’extrémité occidentale du secteur, un pan de mur moderne a pu être observé et
correspond très probablement à l’effondrement de l’ancien mur d’enceinte du
site (fig. 31).
Fig.
31 – Détail de l’effondrement du mur moderne au premier plan.
Vu de l’est.
Cliché :
B. Lemaire-EFR.
Celui-ci a pu
s’effondrer lors des bombardements de 1943, mais l’étude des archives permettra
peut-être d’apporter des réponses plus précises.
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bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI.
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Référence électronique
Sandra
Zanella, Laetitia Cavassa, Nicolas Laubry, Nicolas
Monteix, Guilhem Chapelin, Arnaud Coutelas, Audrey Delvigne
Ryrko, Mélanie Errera, Léa Gerardin,
Bastien Lemaire, Raphael Macario, Florien Ortis,
Vincenzo Pellegrino et Géraldine Sachau-Carcel,
« Pompéi, Porta Ercolano : organisation, gestion
et transformations d’une zone suburbaine », Chronique des activités
archéologiques de l’École française de Rome [En ligne], Les cités vésuviennes,
mis en ligne le 08 mars 2017, consulté le 27 septembre 2021. URL :
http://journals.openedition.org/cefr/1676 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/cefr.1676